dimanche 26 octobre 2008

Kiraz, l’amoureux des Parisiennes








Qui mieux que Kiraz décrit les Parisiennes. Ses œuvres sont un réel éloge au style, aux mœurs et au caractère des Parisiennes. On perçoit aisément, à travers ses dessins, l’amour sans faille qu’il voue aux Parisiennes. C’est un vrai coup de cœur, dans les deux sens. Ce natif d’Égypte a vraiment tout compris à notre fameuse complexité, et retranscrit à merveille par ses dessins les relations Parisiens Parisiennes.

Son humour fin, ses silhouettes longilignes, son sens affûté de la mode, son amour des détails ont tout pour nous conquérir. Comment résister à ses esquisses, qui en quelques traits légers, en quelques touches de couleurs pastel, en quelques mots gribouillés réussissent à décrire l’essence même des Parisiennes ? Ses Parisiennes sont, à notre image, belles, distinguées, coquettes, pleines de charme, surprenantes, mais aussi futiles, capricieuses, contradictoires, mondaines, un soupçon égoïstes, un brin compliquées… On les retrouve parcourant les rues de Paris sur des talons hauts, faisant inlassablement les magasins, en vacances sur la plage de Saint Tropez, dans leurs appartements luxueux, invitée dans des restaurants chics, à la terrasse des cafés… On reconnaît ainsi notre vie de tous les jours, qui apparemment mérite d’être illustrée par un artiste talentueux, ce qui est réellement flatteur.

De plus, ses dessins sont de vraies leçons de mode. Ses petites femmes ne font jamais une faute de goût, elles savent être glamours sans tomber dans le vulgaire, maîtrisent l’art des accessoires à merveille, jouent avec les couleurs tout en finesse, font preuve d’un chic absolu tout en restant originales. Qu’est ce que je les envie ! Sans oublier qu’elles ont toujours la réplique, la répartie qu’il faut, au moment où il le faut. Elles sont tout simplement parfaites, elles sont tout simplement nous !

Mais le plus beau dans cette histoire, c’est qu’en plus d’être talentueux, Kiraz est aussi un vieux monsieur charmant, à l’air sympathique, et répondant toujours aux compliments avec sourire empli de modestie. J’avance cela pour avoir eut le plaisir de le rencontrer cet été à une exposition rétrospective de ses dessins au musée Carnavalet. Et, après avoir fait la queue pendant une heure, célébrité oblige, j’ai pu obtenir l’autographe tant convoité sur le poster que j’avais acheté quelques instants plus tôt. C’était réellement intimidant d’être face à cet homme qui a tant offert aux Parisiennes.

Alors, pour finir, un grand merci à monsieur Kiraz et à ses merveilleuses Parisiennes !



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