dimanche 26 octobre 2008

Panique à geekcity !





Le weekend dernier encore, à peine avais-je effleuré le mac de mon copain, que l’ordi buggait, le clavier ne répondait plus, word était bloqué, et à moi les « Oh mais c’est pas vrai t’es vraiment pas douéééee !!! ».

Alors, allez savoir pourquoi, mais je suis, comme la très grande majorité des filles en ce monde (enfin j’espère…), atteinte de la maladie des ordinateurs, traduisez : Il suffit que je m’approche d’un ordinateur, pour que plus rien ne marche.

C’est incroyable, mais dès qu’il s’agit d’utiliser ces petits monstres, c’est le chao total. Ce que je déteste le plus, par exemple, c’est me battre pendant une heure avec la photocopieuse wifi qui ne VEUT pas imprimer mes cours, essayer toutes les manips possibles et imaginables, pour voir finalement mon copain débarquer, appuyer sur un bouton, et hop tout d’un coup, magique, la bête se fait docile et imprime gentiment ce qu’il lui a demandé. J’ai envi de dire que ce n’est pas pour rien qu’on dit UN ordinateur, ces foutus trucs sont salement machos en fait, ils refusent de se faire dompter et de recevoir les ordres des pauvres petites femmes que nous sommes. Quelles bandes de rebelles !

Ainsi, vous l’aurez compris, je suis fière d’admettre que je ne connais et ne comprend absolument rien à tout ce qui touche à l’informatique. Mais j’ai trouvé la solution :

1) Acheter un mac (plus de virus, c’est déjà un bon point)

2) Utiliser ET maîtriser le strict minimum (Pour ma part : word, iTunes, et le truc pour lire les DVD)

3) Ne surtout pas toucher à TOUT le reste, Internet et autres étant plus que facultatifs.

Enfin, mon dernier conseil serait de tout sauvegarder sur un disque dur, au cas où... Je vous rassure, je ne suis pas une pro, je connais le mot depuis que j’ai vu l’épisode où Carry perd tous ses articles à cause d’un méchant virus (heu je précise pour les incultes : Sex and the city !), et je n’utilise ce procédé seulement depuis que mon copain m’a arraché de force mon mac pour tout sauvegarder, c’est-à-dire… depuis deux semaines. Ah oui, arraché de force, parce que je déteste que d’autre personne que moi et moi-même touche à mon bébé. Les gens ne sont pas doués, vous comprenez, ils pourraient me le casser J.

Ps : Vous remarquerez que le mot « copain » apparaît régulièrement dans cet article, et ce n’est pas un hasard !!



Kiraz, l’amoureux des Parisiennes








Qui mieux que Kiraz décrit les Parisiennes. Ses œuvres sont un réel éloge au style, aux mœurs et au caractère des Parisiennes. On perçoit aisément, à travers ses dessins, l’amour sans faille qu’il voue aux Parisiennes. C’est un vrai coup de cœur, dans les deux sens. Ce natif d’Égypte a vraiment tout compris à notre fameuse complexité, et retranscrit à merveille par ses dessins les relations Parisiens Parisiennes.

Son humour fin, ses silhouettes longilignes, son sens affûté de la mode, son amour des détails ont tout pour nous conquérir. Comment résister à ses esquisses, qui en quelques traits légers, en quelques touches de couleurs pastel, en quelques mots gribouillés réussissent à décrire l’essence même des Parisiennes ? Ses Parisiennes sont, à notre image, belles, distinguées, coquettes, pleines de charme, surprenantes, mais aussi futiles, capricieuses, contradictoires, mondaines, un soupçon égoïstes, un brin compliquées… On les retrouve parcourant les rues de Paris sur des talons hauts, faisant inlassablement les magasins, en vacances sur la plage de Saint Tropez, dans leurs appartements luxueux, invitée dans des restaurants chics, à la terrasse des cafés… On reconnaît ainsi notre vie de tous les jours, qui apparemment mérite d’être illustrée par un artiste talentueux, ce qui est réellement flatteur.

De plus, ses dessins sont de vraies leçons de mode. Ses petites femmes ne font jamais une faute de goût, elles savent être glamours sans tomber dans le vulgaire, maîtrisent l’art des accessoires à merveille, jouent avec les couleurs tout en finesse, font preuve d’un chic absolu tout en restant originales. Qu’est ce que je les envie ! Sans oublier qu’elles ont toujours la réplique, la répartie qu’il faut, au moment où il le faut. Elles sont tout simplement parfaites, elles sont tout simplement nous !

Mais le plus beau dans cette histoire, c’est qu’en plus d’être talentueux, Kiraz est aussi un vieux monsieur charmant, à l’air sympathique, et répondant toujours aux compliments avec sourire empli de modestie. J’avance cela pour avoir eut le plaisir de le rencontrer cet été à une exposition rétrospective de ses dessins au musée Carnavalet. Et, après avoir fait la queue pendant une heure, célébrité oblige, j’ai pu obtenir l’autographe tant convoité sur le poster que j’avais acheté quelques instants plus tôt. C’était réellement intimidant d’être face à cet homme qui a tant offert aux Parisiennes.

Alors, pour finir, un grand merci à monsieur Kiraz et à ses merveilleuses Parisiennes !



vendredi 26 septembre 2008

Comment marcher sur des talons aiguilles ?





Hé non, à votre plus grand désespoir, autant qu'au mien, cet article n'est pas réservé à un cours pour apprendre à marcher sur des talons aiguilles! Pourtant, nous en aurions bien besoin...

Oui, ici, évidemment, je ne m’adresse pas aux aliènes qui se baladent nuits et jours sur des Louboutin de 12cm… Non, je m’adresse aux filles, comme vous et moi, qui redoutez tant ce moment fatidique, où il vous faudra porter pendant quelques longues et douloureuses heures vos talons hauts (oui, hauts, parce que nous savons toutes que les talons de moins de 7cm cassent la ligne). Vous voyez ces merveilleux talons, que vous avez d’ailleurs payé une fortune, et que vous ne mettez jamais ?

Pourquoi jamais ?! Mais, parce que vos talons, tout comme les miens, sont dévoués à rester bien au chaud dans votre armoire ! De temps en temps, juste pour vous rappeler à quel point ils sont beaux, à quel point vous avez bien fait de les acheter, vous les sortez de leur boîte, les admirez quelques instants, pour les remettre à leur place pour une durée indéterminée.

Alors, sommes-nous toutes folles ? Non, pas du tout, tout est savamment calculé ! Ces talons sont notre issue de secours. Exemple typique : Une invitation dans un super restau ultra chic à l’improviste, et vous n’avez rien à vous mettre. C’est à ce moment-là que vous sortez votre joker ! Vos escarpins adorés, tous beaux, tous chauds, aux talons incroyablement hauts, allant avec tout et n’importe quoi, tant ils sont splendides. Et voilà, le tour et joué !

Et, pour les plus futées, il existe un plan feinte : Faîtes le trajet en ballerines, puis arrivée au rendez-vous, sortez les talons jusqu’alors planqués dans votre sac, et il ne vous reste plus qu’à assurer de l’entrée du restaurant à la table, puis ensuite de la table au taxi. Moment auquel d’ailleurs nous n’avons pas le droit à l’erreur… En effet, se vautrer devant tout le restaurant serait peu digne de vous… Alors, l’ultime effort reste de marcher la tête haute, concentrée sur sa trajectoire (la démarche zigzague, ça ne le fait pas), tout en gardant une allure absolument décontractée…

Enfin, pour en revenir au cours de démarche sur talons, je sais que ça existe à NY, mais pour ce qui est de Paris, je n’en ai jamais entendu parler… Tenez-moi au courant si vous trouvez ! Et vive les ballerines !


Gainsbourg, l’éternel





Très honnêtement, je n’ai rien de spécial à dire sur Gainsbourg, mais je lui dédirais tout de même cet article, juste pour répéter une fois de plus à quel point je suis fan.

Il représente pour moi, malgré ses allures de vieux clochard drogué, le dandysme poussé à sa perfection, avec sa voix rocailleuse et ses paroles inspirées et inspirantes… J’aime tout chez lui, ses mélodies, ses jeux de mots obscènes, ses façons je-m’en-foutistes d’envoyer le monde se faire foutre, ses dépendances à la drogue et à l’alcool qui finiront par l’achever… Pas parce que je trouve ça stylé, mais justement parce qu’il le faisait avec style, sans se ridiculiser, en restant digne dans son malheur, en assumant ces actions et ses dires… Parce qu’avant tout, il ne faut pas l’oublier, au-delà de son image d’artiste torturé, il possédait un talent sans précédent.

Alors, juste pour lui rendre hommage une énième fois, voici ma photo préférée de lui avec Jane Birkin.


dimanche 7 septembre 2008

H&M, on assume!



Alors, c'est vrai qu'il faut fouiller pour dénicher la perle rare, c'est vrai que la majeure partie de la collection est importable, c'est vrai que la qualité est pourrie, que les coupes sont terribles, qu'il y a toujours un truc qui cloche...

C'est vrai aussi qu'on coupe cette étiquette presque honteuse sur notre nouvelle robe, c'est vrai qu'on ne fait que critiquer cette marque pas assez hype pour nous, c'est vrai que l'on prétend n'y avoir jamais mis les pieds, et quand on nous demande où l'on a trouvé ce magnifique petit haut, on répond : "c'est Henry&Marc voyons!"

Mais... Quelle parisienne n'a jamais trouvé son bonheur chez H&M

Alors, aujourd'hui, juste pour une fois, j'ai envie d'assumer.

H&M, il faut y passer au moins une fois par mois, parce qu'il y a toujours quelque chose de sympa pour quelques euros à acheter, parce qu'après c'est une question de style, c'est à nous de savoir mettre en valeur, accessoiriser notre trouvaille. Il faut l'avouer, malgré tout le mal qu'on en dit, H&M reste notre petite chasse au trésor du mois, et l'on n'en revient jamais bredouille! La preuve, en image...







Robe noire, foulard, serre-tête noeud en satin noir, pochette noeud en velours noir, barrette "rose" noire, ceintures cloutées en cuir noire et marron... Le tout H&M biensûr!