mercredi 4 février 2009

La doudoune moncler ou l’intox de la saison




Par ces temps rigoureux, Paris est traversé depuis quelques moins par un va et vient incessant de doudounes Moncler. Pourquoi ? L’explication est plutôt simple : Quelques publicités dans le Vogue, l’Officiel et leurs compères et une exposition chez Colette  suffisent à transformer cette simple doudoune de luxe en un objet de convoitise. Le buzz est alors lancé. En quelques mois, le phénomène Moncler se propage dans tout Paris, touche hommes et femmes, adultes et ados, transformant les Parisiens en une armée de clones.

Pourtant, la Moncler reste une doudoune, certes chaude, mais avant tout peu flatteuse, au même titre que ses consoeurs. Pourquoi alors s’encombrer d’une doudoune brillante et vulgaire alors que tant d’autres possibilités bien plus alléchantes s’offrent à nous pour lutter contre le froid ? En effet, l’hiver est un réel lieu d’épanouissement pour la mode : Manteaux longs de cachemire, capes, cabans, manteaux de fourrure, cette liste est loin d’être exhaustive. Et reste, pour ne pas avoir froid, la superposition de vêtements sous le manteau, qui nous offre une pléiade de possibilités en choix d’assortiments, et fait toute notre originalité.

Au contraire, la doudoune est tout ce qu’il y a de plus fade. Comme elle porte chaud, on ne met presque rien en dessous, au risque d’étouffer. Les possibilités se trouvent alors réduites pour s’inventer un look créatif. Les hommes la portent, le plus généralement, entrouverte, laissant apparaître le col V de leur affreux T-shirts American Apparel. Quant aux femmes, elles ont plus des allures de bibendums que de fashionistas. Car, il faut le dire, la doudoune ne va qu’à une faible minorité de femmes très grandes et très fines, seules de longues jambes fuselées pouvant rattraper l’embonpoint apporté par la doudoune sur le haut du corps.

Alors, what’s the point ? Boycottons la Moncler !


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